2 nov., 2016 Posté par: Lusseo Lusseo Dans: Actualités Commentaire: 0 Frappé: 788

Dépression et manque de sommeil : le cercle vicieux

Quand on parle du lien entre dépression et sommeil, on évoque souvent le fait que la première influence le second, puisque c’est bien souvent les idées noires qui provoquent des difficultés à s’endormir. Mais une professeur de psychologie de l’University of London développe aussi une autre théorie, à laquelle on pense moins…

Quand on parle du lien entre dépression et sommeil, on évoque souvent le fait que la première influence le second, puisque c’est bien souvent les idées noires qui provoquent des difficultés à s’endormir. Mais une professeur de psychologie de l’University of London développe aussi une autre théorie, à laquelle on pense moins…

En effet, au cours de ses recherches, cette scientifique a observé que les adultes insomniaques étaient plus enclins que les autres à connaître ou avoir connu des périodes d’anxiété ou des humeurs dépressives. Ainsi, on pourrait penser que c’est l’insomnie qui mène à la dépression plus que l’inverse…

En y réfléchissant bien, c’est d’ailleurs assez logique et pour s’en convaincre, il suffit d’analyser son humeur après une mauvaise nuit de sommeil. Moins capables de maitriser vos humeurs et fatigués, vous allez bien souvent limiter vos rapports sociaux et activités pour préférer vous centrer sur vous-même. Or, c’est justement les rapports avec les autres qui favorisent le bien-être et tiennent la dépression à distance.

Au delà du comportement, cela se vérifie aussi dans le cerveau et plus exactement dans la zone de l’amygdale qui joue un rôle important dans la régulation des émotions et du niveau d’anxiété. Lors d’une étude, il a en effet été constaté que des individus privés de sommeil avaient un fonctionnement diminué de l’amygdale et qu’ils réagissaient de manière plus intense à des images tristes.

Au regard de cette analyse, créer les conditions de passer de bonnes nuits apparaît plus que capital. Se réveiller à la même heure chaque jour, dîner léger, éviter les écrans avant d’aller au lit, se doter d’une bonne literie sont autant de moyens d’y parvenir. Mais le plus important, et c’est assez paradoxal, consiste à sortir de l’idée qu’une mauvaise nuit est handicapante, afin de ne pas faire du coucher une situation anxiogène. 

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